La pensée verticale ou plus simplement le saut des sept planètes, voilà l’objectif de cet article. C’est vous faire comprendre que la planète par elle même est porteuse d’un sens, d’un symbole.
N’avez-vous jamais fait le constat dans votre vie qu’apprendre par cœur une information, sans la comprendre, ne servait pas à grand-chose ?
En vidant l’information de tout son sens, il est difficile de l’utiliser hors de son contexte, de l’adapter à des situations différentes. Sans une bonne compréhension de l’information, sans une bonne assimilation, celle-ci ne servira à rien.
Idem pour les attributs des planètes. En effet, apprendre par cœur les attributs vous permettra de faire des interprétations basiques, mais ne serait-il pas plus sage d’observer l’astre pour le comprendre ? Pour découvrir instinctivement ce qu’il renseigne ?
Les Anciens, à force d’observation, étaient arrivés à regrouper toutes les choses présentes dans l’Univers sous sept référents, sous sept signatures, que sont les sept planètes.
La philosophie sur laquelle repose notre civilisation occidentale a détruit peu à peu le « système » du pensé vertical. Cette destruction est exposée dans l’annexe « Quand le monde devient plat ».
La pensée verticale, avant son lent démantèlement, fut schématisée de la façon suivante :
Nous connaissons « bien » le signifiant, il s’agit des planètes. L’observation du mouvement des planètes, évoque à notre esprit des idées, il s’agit du sens. Quant au référent particulier, c’est aux attributs de la planète qu’il correspond.
Je vous propose de recréer le lien entre les attributs des planètes (référent particulier), ce qui découle de l’observation des planètes (le sens) et les planètes (le signifiant).
Quant au référent métaphysique, il n’est accessible que par la pratique, par l’observation des planètes, par la réflexion. C’est le déclic, l’instant de « lucidité » qui vous éclaire, la prise de conscience d’une réalité qui s’impose à vous.
Voici à quoi ressemble notre système solaire à une échelle réduite.
Prenons pour exemple la description physique. La question est de savoir pourquoi tel attribut est destiné à tel planète plutôt qu’à une autre.
Oublions cette représentation du système solaire, ainsi que toutes les informations que nous pouvons avoir collectées depuis la conquête de l’espace par l’être humain.
Il faut revenir aux fondamentaux, à l’observation « simpliste » que les Anciens effectuaient. A l’observation de notre système solaire visible à l’œil nu, sans artifices. Ayons une vision la plus réalisme possible du monde qui nous entoure.
C’est la planète la moins visible du système solaire. Saturne brille comme une étoile de première magnitude, d’une teinte terne et plombée.
La révolution de Saturne est d’un peu plus de 29 ans, c’est la révolution la plus longue du système solaire, c’est donc la planète la plus éloigné. Elle marque la limite visible à l’œil nu, les limites du monde physique.
Comparons la luminosité de Saturne et Jupiter. Jupiter est aussi brillant que Vénus, ce qui marque une superficie importante de son globe pour réfléchir autant de lumière par rapport à la durée de sa révolution. De ce fait vu l’éloignement de Saturne et l’intensité de la lumière qui parvient à nous, Saturne doit avoir une superficie presque aussi important que Jupiter.
S’il vous est arrivé d’observer le ciel, vous avez du remarquer que Jupiter et Vénus ont une intensité lumineuse quasiment identique à certaine période de l’année.
Si vous poussez votre observation sur plusieurs semaines, une chose vous interpellera, Jupiter se déplace plus lentement que Vénus. Il faut environ 12 ans à Jupiter pour effectuer une révolution, alors que Vénus n’a besoin que d’un peu plus de 224 jours. Il est donc possible d’en déduire que Jupiter est plus éloigné de nous que Vénus, il faut donc à Jupiter une plus grande superficie pour réfléchir autant de lumière visible dans notre ciel. Elle est donc la plus grosse planète de notre système solaire.
Il a été retrouvé dans les ruines de Ninive, un ouvrage appelé « les observations de Bel », dans lequel Jupiter était appelé « la planète de l’écliptique ». Il y a quarante siècles et plus, il avait été remarqué que l’orbite de Jupiter coïncide quasiment avec l’écliptique.
Elle est repérable dans le ciel à sa lumière vive de couleur rougeâtre. Mars doit une grande majorité de ses attributs à sa couleur qui rappelle la colère, les combats, le sang, la violence, l’agressivité.
En observant le mouvement de Mars on remarque des brusques changements de direction, qui passent rapidement d’un mouvement direct à un mouvement rétrograde. Tout cela indique des attributs en lien avec une forte tension, de la force, de la violence, de l’énergie.
L’intensité de sa lumière et le temps de sa révolution d’environ 2 ans, indique que Mars doit avoir un globe d’une taille inférieure à Vénus.
L’astres, avec la Lune est nécessaire à la vie sur notre planète Terre.
« Le Soleil est un globe de feu, ou de matière embrassée, […]. Il est la source inépuisable et universelle de toute la lumière de son tourbillon, et le principe de la chaleur qui donne la vie à tous les corps animés. »Eustache Lenoble, Tableaux des philosophes
« Le Soleil est un globe de feu, ou de matière embrassée, […]. Il est la source inépuisable et universelle de toute la lumière de son tourbillon, et le principe de la chaleur qui donne la vie à tous les corps animés. »
Il est le centre de gravité des planètes, c’est lui qui empêche les autres planètes d’errer hors de leur orbite.
Il est la source de lumière, c’est par lui que tout arrive. Sans cette lumière, cette chaleur rien ne pourrait exister.
Vénus fut un sujet de fascination pour les Anciens :
« C’est la ville sidérale (Vénus) consacrée depuis les premiers âges du monde à la blonde déesse de la beauté et de l’amour. Blanche et brillante étoile du soir, allumée la première après le coucher de l’astre-roi, elle a frappé les premiers regards qui se sont élevés vers le Ciel, a été la confidente des cœurs et la divinité tutélaire des douces espérances. »Les terres du ciel, Camille Flammarion, 1884, Editions C.MARPON &E.FLAMMARION.
« C’est la ville sidérale (Vénus) consacrée depuis les premiers âges du monde à la blonde déesse de la beauté et de l’amour. Blanche et brillante étoile du soir, allumée la première après le coucher de l’astre-roi, elle a frappé les premiers regards qui se sont élevés vers le Ciel, a été la confidente des cœurs et la divinité tutélaire des douces espérances. »
Vénus est la planète la plus brillante de notre système solaire après le Soleil et la Lune, elle a donc attiré l’œil des observateurs très rapidement. Elle doit sûrement ces attributs à la pureté et l’intensité de sa lumière qui émerveille.
Elle paraît tantôt peu d’heures avant le lever du Soleil (Etoile du matin, Lucifer) et tantôt peu d’heures après le coucher du Soleil (Etoile du soir, Etoile du Berger).
« Mercure est donc la seule planète que nous connaissions dans le voisinage lumineux et brûlant de l’astre de jour. »Les terres du ciel, Camille Flammarion, 1884, Editions C.MARPON &E.FLAMMARION.
« Mercure est donc la seule planète que nous connaissions dans le voisinage lumineux et brûlant de l’astre de jour. »
Mercure ne s’écarte que très peu du Soleil, ce qui rend cette planète difficilement visible. Très peu de temps le matin avant le lever du Soleil, ou plus souvent le soir après son coucher quand l’atmosphère est très pure.
La planète a une intensité lumineuse comparable à Vénus. Mercure a une révolution plus courte que Vénus indiquant donc que Vénus est plus grande que Mercure. Mercure est donc la planète la plus petite du système solaire.
Le mouvement de Mercure est capricieux et rapide.
Astre le plus longuement et facilement observable, la Lune est rythmée par ses cycles croissants et décroissants, et la rapidité de sa révolution.
Elle a deux mouvements, le premier qui est entraîné par la Terre autour du Soleil ; et le second par lequel elle tourne autour de la Terre.
Camille FLAMMARION. 1884. Les terres du ciel. s.l. : Editions C.MARPON & E.FLAMMARION, 1884.
Cosmovisions. http://www.cosmovisions.com.
Denis LABOURE. 2004. Cours pratique d’Astrologie. s.l. : Editions Chariot d’Or, 2004.
Denis LABOURE et Marc NEU. Cours d’astrologie traditionnelle « Devenir Astrologue ». s.l. : Edtitions spiritualité occidentale.
Eustache LENOBLE. Tableaux des philosophes.
Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riode_de_r%C3%A9volution.
Article publié dans la revue Astrologie 21 de l’été 2012 sur le site devenir astrologue.
Damien CHARRIER – Astrologue
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